Sa mission
La Commission canadienne des droits de la personne est semblable à un agent du Parlement. Elle mène ses activités sans lien de dépendance avec le gouvernement. En tant qu’organisme de surveillance des droits de la personne à l’échelon fédéral, la Commission est responsable de représenter l’intérêt public et de demander des comptes au gouvernement du Canada quant aux enjeux de droits de la personne.
La Loi canadienne sur les droits de la personne confère à la Commission l’autorité d’effectuer des recherches, de mener des activités de sensibilisation et de se prononcer sur tout sujet lié aux droits de la personne au Canada.
Il incombe à la Commission d’appliquer la loi qui vise à protéger la population canadienne contre la discrimination fondée sur 11 motifs, tels que la race, le sexe et la déficience.
La Commission reçoit les plaintes pour discrimination et tente d’amener le plaignant et le mis en cause à régler leurs différends grâce à la médiation. Si les parties n’arrivent pas à s’entendre ou si elle juge nécessaire de soumettre la plainte à un examen complémentaire, la Commission peut renvoyer la plainte devant le Tribunal canadien des droits de la personne.
La Commission collabore avec les employeurs sous réglementation fédérale pour faire respecter la Loi sur l’équité en matière d’emploi. On cherche ainsi à éliminer les barrières à l’emploi, dans divers milieux de travail, pour les femmes, les Autochtones, les personnes handicapées et les membres des minorités visibles.
Les personnes qui la composent
La Commission mène ses activités avec l’aide d’un effectif d’environ 185 personnes, sous la direction de la présidente, Marie-Claude Landry.
Commissaires
L’équipe de la haute direction de la Commission compte aussi un vice-président, David Langtry, et cinq commissaires à temps partiel, soit Tara Erskine, Sheila M. MacPherson, Judy C. Mintz, Kelly J. Serbu, c.r., et Peggy Warolin.